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TEQ sur Rhodia PI Belle Etoile : une enquête pour mesurer, agir et réussir

92% des salariés s’expriment sur leurs conditions de travail.

lundi 8 octobre 2007 par CFDT Plateforme Belle Etoile

Cette démarche TEQ “Travail En Questions” favorise les pratiques syndicales de proximité. Les fruits de ces rencontres avec les salariés vont nous permettre de construire ensemble des revendications toujours plus adaptées aux réalités vécues.

Ces revendications sont l’une des feuilles de route des futurs élus CFDT que nous porterons à tous les niveaux des instances du Groupe Rhodia.

C’est avec les salariés que la CFDT s’engage pour le bien être de tous, pour l’emploi et un travail de qualité.

Prochainement, un Flash TEQ spécial salariés postés sera diffusé.

A suivre : TEQ spécial salariés Journées, Flash TEQ spécial salariés Cadres.

 Qui a répondu ?

Salariés jours et postés

Sur la Plateforme de Belle Etoile du secteur empotage/dépotage à CE3, la CFDT a rencontré les salariés de Rhodia pour les interroger sur leurs conditions et organisations de travail, leur santé et sécurité au travail, la reconnaissance de leur travail, leur carrière et leur développement professionnel, leurs rémunérations.

La répartition homme/femme

Cette enquête nous a permis de donner la parole aux salariés et de déterminer avec eux les points forts et les faiblesses de leurs conditions

Les salariés syndiqués

quotidiennes de travail, telles qu’ils les vivent. Ce qu’ils en pensent, ce qu’ils souhaitent.

Les résultats de cette enquête bousculent bien les idées reçues de certains. Mais pointent, et c’est tout l’intérêt pour la CFDT, les revendications sur lesquelles nous interviendrons.

 Nos conditions de travail

Plus nombreux et mieux organisés

80,5% des horaires de travail sont respectés la plupart du temps.
Pourtant malgré l’horaire souple 20% des salariés à la journée n’a pas la possibilité de choisir son horaire de travail.

Alors que 96% des salariés à la journée trouvent leurs horaires supportables, plus de 73% des postés les trouvent contraignants voire pénibles.

La charge de travail journalière est vécue comme contraignante ou très pénible par 31% des salariés. Parmi les causes avancées, le manque de personnel 82% et l’organisation du travail 18%.

47,7% des salariés estiment que la réduction du temps de travail a un impact positif sur leur vie de famille et extra-professionnelle.

Le manque d’effectif

Toutefois, la charge de travail 32,3%, les salaires 23,1%, et l’emploi 23,1% sont perçus comme éléments négatifs qui se sont dégradés.

Deux éléments émergent avec force :
Le manque d’effectifs (82%) et l’amélioration de l’organisation du travail (18%).


 Santé et sécurité

Soigner le travail, avant de devoir soigner les hommes

Alors que 39% des salariés ne rencontrent pas de problème particulier, les situations les plus contraignantes concernent, en premier lieu, les cadences imposées par l’organisation, puis les manipulations fatiguantes et les postures douloureuses.

Dans le cas de travaux pénibles, 36% des salariés indiquent que le poste est rarement ou jamais adapté. Les contraintes de bruit, de manipulation de produits dangereux et de température sont des domaines à améliorer prioritairement.

Si 41% des salariés se sentent tout à fait en sécurité dans leur poste, 14% des salariés postés avouent ne pas pouvoir respecter les consignes de sécurité faute de matériel adapté ou de cadences inadaptées.

Le sentiment d’insécurité est particulièrement fort pour 3 salariés sur 5. La sécurité est pourtant considérée comme un thème pris en charge par la Direction mais seulement après un accident pour 26% des salariés. Le CHSCT apparaît comme une instance déterminante quant à la prise en charge de la sécurité 56%.

En matière de santé, 42% des salariés indiquent avoir des problèmes de santé liés au travail.

1 salarié sur 3 a eu connaissance de situation de menaces verbales, “mises au placard”, insultes, menaces physiques au sein de l’établissement.

Concernant les conditions d’intervention des prestataires sous-traitant, seuls

La santé des salariés

20% des salariés pensent que les contrôles sont stricts, et 57% considèrent qu’il n’y a pas ou peu de contrôles.

Les revendications qui émergent :

Alors que le stress est un élément prioritaire à prendre en compte pour le personnel jour (39%), l’exposition aux nuisances doit être traité en priorité pour le personnel posté (38%).
16% des salariés s’accordent à dire que le respect des règles de sécurité est le troisième axe prioritaire.

 Reconnaissance au travail

Mieux connus pour être reconnus

40% des salariés indiquent que des procédures sont prévues pour changer de poste dans l’entreprise. 43% des salariés précisent que les changements s’effectuent à la “tête du client”. 1 salarié sur 2 dit occuper différents postes ou fonctions par rotation régulière entre plusieurs postes 42% ou en cas d’urgence 33%.

Concernant la diversité des tâches, 62% la trouve intéressante, mais 25%

La reconnaissance des salariés

font toujours la même chose.

Enfin 37% des salariés sont consultés sur l’organisation du travail, et pensent que leur avis peut avoir des effets. 40% ne sont jamais consultés, et 23% seulement pour la forme.

Les revendications qui émergent :

Valoriser la reconnaissance des compétences (79%), développer l’expression individuelle et collective (13%), améliorer la mobilité entre les postes(8%).


 Carrière et développement personnel

Informés, écoutés, et formés

En matière de développement personnel

30% des salariés préparent leur évolution avec leur hiérarchie. 25% sont seulement informés des possibilités de développement professionnels.
45% indiquent que la hiérarchie décide de tout et il n’y a pas de suivi.

En matière de formation professionnelle

35% des salariés indiquent que la hiérarchie décide de tout. 27% sont seulement informés. 17% préparent avec leur hiérarchie et un suivi est prévu.

43% des salariés trouvent la politique de formation de l’établissement insuffisante et (ou) inadaptée et qu’elle est pour 30% surtout nécessaire à

La formation des salariés

la politique de l’établissement.

56% n’ont pas suivi de formation dans les 12 derniers mois.

Les revendications qui émergent :

Améliorer les offres de formation professionnelle (36%), valoriser les efforts individuels de formation (31%), améliorer la consultation des salariés sur la formation (25%) sont les trois axes prioritaires.

 Rémunérations

Pour des augmentations négociées et non arbitraires

87% des salariés trouvent intéressants les compléments collectifs (intéressement, prime de vacances, prime de fin d’année, ...), voire indispensables à leur budget.

La rémunération

91% des salariés ne bénéficient pas de complément de salaire individuel.

L’attribution des éléments variables de la rémunération est arbitraire “à la tête du client” pour 40% des salariés, mais connue de tous et acceptée pour 39%.

Les revendications qui émergent :

Le complément collectif de salaire est demandé par 54% des salariés, et 25% souhaitent un complément individuel. 13% réclament une action sur les modalités d’attribution des éléments variables.

 Management

L’important c’est le jeu collectif

55% des salariés perçoivent l’encadrement comme axé entièrement sur les objectifs économiques. 39% considèrent que l’encadrement doit être à l’écoute des personnes, et 33% animateur du travail d’équipe.

Interrogés sur la stratégie de l’établissement, 35% des salariés n’ont pas

La politique RH

d’opinion, 34% indiquent qu’elle n’a pas de sens pour eux, et 30% sont d’avis contraire.

Le management

Concernant la politique RH, 37% des salariés la considèrent comme moyenne, 30% comme difficile, et 25% la trouvent inexistante.

L’action des syndicats reste nécessaire pour 55% des salariés, constructive pour 13%, et pas toujours efficace pour 32 %.

Les revendications qui émergent :

 Agir c’est réussir

Notre Direction doit comprendre que le capital de P.I Belle Etoile ne se résume pas uniquement à sa productivité, mais dans ses femmes et ses hommes première ressource de l’établissement, qu’il s’agit de valoriser.

Cette prise de conscience doit également se faire au niveau de nos Dirigeants (Polyamide, Entreprise Opérations, Groupe Rhodia).

Pour la CFDT, des salariés bien dans leur tête sont un facteur clé de succès. Cela passe par une réelle reconnaissance de leurs compétences, une plus grande autonomie, des possibilités d’initiatives et un salaire adapté.

C’est bien l’ensemble de ces dimensions, trop longtemps déniées par nos Dirigeants, qu’il s’agit de re-développer aujourd’hui.

Cette démarche TEQ “Travail En Questions” favorise les pratiques syndicales de proximité. Les fruits de ces rencontres avec les salariés vont nous permettre de construire ensemble des revendications toujours plus adaptées aux réalités vécues.

Ces revendications sont l’une des feuilles de route des futurs élus CFDT que nous porterons à tous les niveaux des instances du Groupe Rhodia.

C’est avec les salariés que la CFDT s’engage pour le bien être de tous, pour l’emploi et un travail de qualité.

Prochainement, un Flash TEQ spécial salariés postés sera diffusé.

A suivre :

Flash TEQ spécial salariés Journées

Flash TEQ spécial salariés Cadres

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