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Remise en cause par la direction de Rhodia d’une analyse Arbre Des Causes

Réponse du secrétaire du CHSCT suite au courriel du président de l’instance.

mercredi 5 janvier 2005 par CFDT Plateforme Belle Etoile

Monsieur B....... Président du CHSCT

Suite à votre courriel en réponse du transfert de Madame N......... Responsable UP HMD/SEL N du courriel de M. A..........., je m’octroie un droit de réponse en tant que secrétaire du CHSCT afin de ne pas laisser perdurer une vision erronée, critique et dangereuse pour les suites des réunions de l’arbre des causes suite aux incidents du xxxxxxx 2003.

Je souligne que c’est de la première étape de la méthode de l’arbre des causes (le recueil des faits) dont va dépendre, pour beaucoup, la qualité de l’enquête. Je tiens à rappeler qu’un fait, c’est quelque chose de réel, qui existe, qui peut être décrit et mesuré ; il doit être concret, précis, objectif, et donc indiscutable. Les interprétations, les jugements de valeur ou les opinions ne sont pas des faits ! Chaque phrase ne contient qu’un seul fait, et toutes ses phrases sont positives. Le recueil doit être le plus exhaustif possible, réalisé le plus tôt possible, avec l’ensemble des personnes concernées.

C’est pour cela qu’il était nécessaire de réaliser un arbre des causes conforme à sa méthodologie et non un balayage rapide de faits en catimini tout en pointant des causes déjà établies.

➊ Intervenants :

Liste des présents à l’arbre des causes.

...... Chef d’atelier UP HMD/SELN.
....... Assistance technique UP HMD/SELN.
....... Ingénieur assistant technique UP HMD/SELN.
....... Agent de maîtrise posté équipe B UP HMD/SELN.
....... Astreinte ingénieur cadre lors de l’incident du ......
....... Ingénieur sécurité procédé.
....... Technicien posté équipe B UP HMD/SELN.
....... Technicien posté équipe B UP HMD/SELN.
....... Membre du CHSCT pour la CFDT.
LYONS N. Secrétaire du CHSCT pour la CFDT.

Je tiens à noter que l’ensemble des participants hormis messieurs M...., P.... et C........ étaient conviés par les soins du responsable d’UP et cela par courriel en date du XXXXXX 2003. De plus, étaient excusés mais convoqués M. S...... et Mme V........ (Soit 10 intervenants).

Non, il n’y avait pas trop d’intervenants, mais le minimum nécessaire des personnes impactées techniquement ou en tant que témoin des incidents du xxxxxxx 2003. Messieurs M....... et P......... étaient présents en tant que témoin dans l’incident. Monsieur C........ était présent en tant que garant de la méthodologie et enfin moi-même en tant que secrétaire du CHSCT. On peut regretter l’absence de Messieurs D......... Instrumentiste UP HMD/SELN (constaté par plusieurs intervenants) et C............. (témoin oculaire d’un des incidents).

➋ Temps de paroles :

À aucun moment, il ne m’a semblé qu’une censure ou pression quelconque ait été exercée à l’encontre des témoins de l’incident. Les questions posées à ce moment-là ont eu pour objectif, d’éclaircir certaines incompréhensions, apporter des précisions, afin d’êtres concrets et précis. Les techniciens postés se sont parfaitement acquittés de cette mission.

Cette première étape a révélé un listage de plus de 74 faits malgré les 30 mn de retard du début de réunion. On peut constater que l’appel du 18 malgré la procédure site n’est pas apparu. Néanmoins, je tiens à porter à votre connaissance que la soi-disant censure n’a pas empêché la critique de certains services support à la fabrication ! (les absents ont toujours torts ?). Nous travaillons tous pour la même société et nous nous devons, ensemble, de collaborer dans une optique d’optimisation de l’unité afin d’éradiquer ses dysfonctionnements. En effet, dans ce cadre chacun des acteurs professionnels que nous sommes dans notre domaine est apte à apporter un éclairage technique différent mais une solution commune et efficace.

➌ Présidence :

Effectivement, il n’y avait pas de président désigné. Mais Monsieur R........., a le plus naturellement joué ce rôle. Il a été reconnu par tous sans qu’il y ait besoin d’une affirmation officielle de sa position d’animateur de l’arbre des causes et sans qu’il y ait eu la moindre opposition non plus. C’est peut-être un oubli ! Nous demanderons la prochaine fois et cela de façon officielle, la nomination d’un président.

➍ Représentativité syndicale :

Visiblement, Monsieur A......... a une curieuse façon de compter (4CFDT, 1CGT). D’après le point 1 ci-dessus, on peut dénombrer seulement deux personnes intervenant en tant que membre du CHSCT et effectivement appartenant au syndicat CFDT. Il est vrai que certaines des personnes présentes étaient d’appartenance soit CFDT soit CGT. Nous aurions dû alors nous passer d’un témoin, d’un ingénieur d’astreinte au jour des incidents et d’un assistant technique de l’unité de production. Cela constituerait une discrimination syndicale conformément à l’article L.122-45 du code du travail s’ils avaient représenté à ce moment-là une organisation syndicale. Je tiens à souligner que les militants CFDT sont totalement aptes à agir en toute probité et différencier professionnalisme et syndicalisme.

La première, mais sûrement pas la dernière réunion de l’arbre des causes de l’incident du xxxxxxxxxxx 2003 je le conçois était vivante. Il y a eu confrontations, débats, contradictoires afin d’émerger quelque chose de réel, concret, précis, objectif, et donc je tiens à le souligner indiscutable. En effet, tous les participants doivent être d’accord et là je m’étonne un peu du courriel de M. A............... ! Aucune remarque mentionnée dans ce courriel ne nous a été signalée durant la réunion de travail. Si tel avait été le cas, il est bien entendu, que la prise en compte de celle-ci et le débat contradictoire en découlant aurait été de rigueur crevant ainsi apparemment un abcès. Je souhaite que dorénavant ce type de remarques soit directement évoqué lors des réunions.

La méthode de l’arbre des causes qui permettra de reconstituer l’histoire des incidents en remontant chronologiquement de cause en cause est longue, difficile, fastidieuse, cela demande beaucoup de remise en question de la part des participants pour ne pas dériver de l’objectif initial. En effet, une cause, c’est un fait qui a la particularité d’entraîner un autre fait conséquence de la cause. Plusieurs causes sont parfois nécessaires pour entraîner une conséquence. Mais une seule cause peut parfois être l’origine de plusieurs conséquences. Nous devons donc chercher ensemble les causes de l’accident parmi les faits que nous sommes en train de relevés.

Néanmoins, il est à noter que sans l’intervention du CHSCT (Monsieur le Président du CHSCT vous avez été interpellé à ce sujet), le groupe de travail (suite à l’arbre des causes infructueux) réuni sur l’incident majeur de la LCV 1008 n’aurait jamais eu lieu et celui-ci peut-être non plus. Il est très facile d’alléguer certaines inepties et plus difficile d’avoir la volonté de faire éclater la vérité, d’obtenir des actions correctives correspondant réellement à l’éradication de causes véritables et de ce fait d’investir judicieusement pour la pérennité des installations et la sécurité de tous.

Monsieur le Président, j’espère que vous tiendrez autant compte de ces remarques et que vous abonderez dans ce sens. Il serait souhaitable préalablement à toutes assertions gratuites de vérifier la corrélation de vos sources.

Cordialement

N.LYONS secrétaire du CHSCT

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